Ateka
Biographie
Je m'appelle Damien j'ai 29 ans et je vie en Belgique, je viens de France plus précisément dans le nord et la métropole lilloise, j'ai rencontré le graffiti à l'âge de 12 ans en parcourant les rues sur mon vélo, directement j’ai kiffer, voir des pieces de couleur ou tous simplement des chromes me faisait kiffer, je trouvais sa cool et j’ai voulus tous de suite apprendre et comprendre ce mouvement que je connaissais absolument pas, s’imposer ou on veut et faire de la ville un véritable terrain de jeux me plaisais et encore a l’heure actuelle, mais avec l’ignorance et l’innocence d’un gamin de 12 ans c’est 1000 fois plus magique, au début je pensais qu’il fallait juste écrire sur les murs donc j’ai trouver un gros posca noir, un blaze et j’ai commencer a taguer partout ou mon posca ne se faisait pas dechirer par le support, par la suite, mon père avait des bombes de carrossier chrome, les celebres Motip, planquer dans le garage elles etaient neuves, de là j’ai commencer ma premiere pieces avec contour et outline, je me sentais réelement chaud après sa j’ai compris que je voulais faire sa.
J’ai vite compris que c'était dégueulasse ce que je faisais mais je kiffer la vibe quand même, alors comme tout le monde, j’ai défoncé des kilomètres de feuilles pour essayer d’avoir un style et vers l'âge de 15 ans je me suis remis a sortir avec mes hardcores et mes marqueurs Montana, comme un fanboy j’achetais sa a All City par la suite je me suis mis a faire des tours a Brico, c'était plus intéressant, même si la qualité est dégueulasse. J’ai continué mon chemin seul et vers l'âge de 17 ans c’est la que ça a prit une vrai ampleur dans ma vie et ça m'a aidé à surmonter des épreuves difficiles de la vie, j’ai rencontré des potes qui sont devenus mes frères et on a fonder notre crew, A.T.K, de fil en aiguille les styles se sont affinées et la détermination et les objectifs se sont vue croissant, nous étions 3 a peindre mais nous étions une trentaine a kiffer la culture et le mouvement, que ce soit des rappeurs, des danseurs ou des graffeurs on se retrouver tous entre nous pour kiffer l’instant et la vibes, c’est mon crew je les considère au même titre que ma famille de sang, encore a l’heure actuel mes souvenirs font que je sais pourquoi je continue à peindre, mais parfois, a 2 heures du matin je me demande ce que je fous là et la question trouve vite une réponse..
Le côté légal m' accrocher car c’est à cet instant que l’on peut s’exercer et faire vivre une fresque, avec des amis ou des inconnus, je pense que c’est l’instant ou les connexion se font et un mur prend vie, ça me plait réellement et ça fait quelques années maintenant que me cantonne plus au légal.
Aujourd'hui je suis devenus éducateur et je donne des ateliers graffiti depuis à peu près 5 ans dans une maison de jeunes en Belgique, c’est à mon tour de transmettre et d’expliquer ma vision de la culture, les codes qui l’anime et je peu dire qu’en 2023 le graffiti a toujours la cote, les jeunes sont demandeurs, ils arrivent à se sentir considérés et il apprécie la culture en elle même, ils arrivent à associer les codes de l’époque avec ce les moeurs de leurs génération. J’essaie de créer des événements dans notre région pour mettre leur travail et modifié les moeurs plus réfractaires, mais ça c'est ma mission au taff, l’important c’est de peindre et de transmettre aux prochaines génération, en espérant qu’il fasse pire que la précédente.